Ses propos sur Monaco ont suscité la colère du gouvernement et du conseil national. Le politologue Guillaume Bigot a reconnu que ses « sources étaient mal renseignées. »
L’analyse qu’il a fait sur la chaîne C News a suscité un énorme tollé en Principauté et de très nombreux commentaires, à la fois du gouvernement, du conseil national, mais aussi des résidents monégasques. Le politologue Guillaume Bigot a insinué sur C News que la Principauté de Monaco (qui a notamment gardé ses restaurants ouverts le midi) pouvait être en partie responsable de la flambée épidémique dans les Alpes-Maritimes. « Il suffit d’interroger, ce que j’ai fait, les gens qui travaillent dans les hôpitaux à Nice. Tous les patients qui ont besoin d’aller en réanimation à Monaco, je dis bien tous les patients de Monaco, vont dans les deux hôpitaux de Nice. C’est cela la réalité, a-t-il déclaré. Vous avez également 40 000 Français qui sont des frontaliers. Or, à Monaco, les restaurants ne sont pas fermés. Le Mac do de Monaco est bondé. »
Guillaume Bigot : « Je ne suis nullement adepte des fake news »
Suite à ces déclarations, le conseil national a réagi en premier en parlant « de mises en cause médiatiques scandaleuses visant la Principauté . » De son côté, le gouvernement, sur sa page Facebook, a mis en cause directement le politologue en parlant de « fake news » : « Monsieur Guillaume Bigot ne connait pas du tout son sujet », ont indiqué les autorités monégasques, en rappelant notamment qu’en 1 an, un seul patient de Monaco a été transféré dans les Alpes-Maritimes, que ces 6 derniers mois, 52% des patients hospitalisés à Monaco sont Français, qu’en ce moment même, sur les 12 patients qui sont en réanimation à Monaco, 6 sont des résidents français. Dans la foulée, sur Twitter, le politologue de C News a reconnu son manque de précision : « Je ne suis nullement adepte des fake news. Mea culpa si je me suis trompé. Mes sources étaient manifestement mal renseignées ou mal intentionnées. »