Tous les trois ans a lieu le concours du meilleur sommelier du monde. C’est en février 2023, et à Paris, que se tiendra la prochaine compétition. Pour représenter la Principauté, c’est l’un des référents vin de la Société des Bains de Mer, Bruno Scavo, qui a été choisi.
C’est un titre que tous les professionnels de ce milieu rêvent de décrocher… Devenir le meilleur sommelier du monde. Du 7 au 12 février 2023, c’est à Paris que se tiendra ce prestigieux concours organisé tous les trois ans depuis 1969, par l’association de la sommellerie internationale. Durant 4 jours d’épreuves, 70 candidats représentant 67 pays s’affronteront. Et la Principauté sera bel et bien représentée. Pour défendre les couleurs monégasques, un homme très expérimenté a été choisi. Il s’agit de Bruno Scavo. Ce professionnel n’est autre que le chef sommelier du Monte-Carlo Sporting Club, du casino et des activités de restauration de l’ensemble du resort de la Société des Bains Mer. Quelques mois avant le début de ce concours, comment ce passionné se prépare-t-il ?
« Il s’agit d’apprendre le maximum d’informations sur les pays producteurs de vins, la géographie vinicole, l’histoire, les cépages, les climats, les sols, ou encore les modes d’élaboration »
Des entraînements théoriques et pratiques
Pour cette compétition qui réunit l’élite de la sommellerie, la préparation en amont est forcément intense. « Il s’agit d’apprendre le maximum d’informations sur les pays producteurs de vins, la géographie vinicole, l’histoire, les cépages, les climats, les sols, la dégustation des vins, la gastronomie, les bières, les eaux minérales, les cafés, les thés, les cigares, les spiritueux, les modes d’élaboration, les marques aussi, énumère-t-il. Des entraînements théoriques et pratiques sont essentiels tout au long de la préparation. » Ce professionnel rappelle également que les trois langues officielles sont le Français, l’Anglais et l’Espagnol. « Il est demandé de performer dans l’une des trois, à l’exception de sa langue natale », indique-t-il. Pour affronter cette compétition, Bruno Scavo ne sera pas seul. Il est épaulé par l’association monégasque des sommeliers qui achète des vins pour la préparation au concours et octroie également une participation au financement des déplacements.